Aguas Calientes |
Aguas Calientes est une ville intrigante. Elle
nichée dans une vallée, entourée de rochers immenses.
Elle est bordée par une rivière bouillonnante, surtout en saison des pluies où nous nous trouvons. Une autre
rivière, de moindre envergure la traverses et
plusieurs ponts permettent de rejoindre les deux parties de la ville. Les rues
sont toutes en pentes et en escaliers, s’étendant
vers les montagnes avoisinantes. J’ai juste envie de m’y aventurer pour voir où elles se terminent ! Félix-Antoine perd même patience à un moment et demande si
je ne pourrais prendre une seule rue et marcher droit.
Vue de notre fenêtre de chambre à Aguas Calientes |
La rue la plus plane longe la rivière. Une multitude de restaurants et d’hôtels de toutes les gammes la borde des deux côtés. C’est
une des artères principales – mais le train y circule au lieu des voitures ! Un grand train de marchandises et de passagers dont la fin des rails
se termine au bout de la rue. C’est fascinant de voir l’entrelacement des résidents, des touristes,
des marchants avec le train, les carrioles de toutes sortes, les chiens et les
chats. Je peux admirer le tout de notre fenêtre de chambre à l’Écopacker qui donne sur cette rue.
Temple du soleil au Machu Pichu |
C’est d’abord la ville d’entrée du Machu Pichu et la majorité des
voyageurs s’arrêtent peu pour la visiter. Nous suivrons les indications pour se rendre
au lieu de culte en autobus et redescendre à pied, sur le sentier tortueux. Notre journée au Machu Pichu sera la plus pluvieuse du voyage ce qui ne nous empêchera pas d’en admirer tous les
aspects. En fait, nous nous retrouvons souvent seuls en face de ces merveilleux
vertiges ce qui serait tout à fait impossible en
haute-saison touristique. Ce qui me frappe c’est surtout l’ampleur du site et son
emplacement, ci-haut dans les montagnes. La vie devait être hiérarchique et bien
organisée pour survivre aussi loin de tout. Nous
visitons, livre à la main, et tentons de
comprendre l’importance des ouvrages,
comment ils ont été construits et l’organisation de la vie
dans cette ville.
Machu Pichu dans les nuages |
Les nuages nous enveloppent pour tout à coup se dégager et nous permettre
de voir la magnitude du site. Ils se logent alors dans les montagnes qui nous
entourent et nous avons l’impression de flotter
dans les airs. Que c’est beau !
Le chemin du retour sillonne la montagne dans ce
qu’ils appellent la jungle Inca. C’est le plus près que nous irons de la
forêt tropicale à cause de la saison des pluies. Les routes sont impraticables pour se
rendre dans les régions tropicales du Pérou. C’est un aperçu qui me donne encore plus envie de me rendre en forêt tropicale pour un bon moment. C’est
un autre rendez-vous manqué mais je vais y aller un jour !!
Souper sur une terrasse à Baranco |
Une bonne nuit à Cusco et nous prenons l’avion pour Lima. Nous évitons ainsi les 23 heures d’autobus dans les routes en zigzag. Nous atterrissons chez une amie de
Stéphane qui habite Lima dans le cadre de son
travail. Cela nous donne un sursis pour se retrouver tranquillement en famille
avant que les gars nous quittent pour revenir à Gatineau. Nous prenons notre dernier souper sur une terrasse du
quartier de Baranco, avec vue sur la mer et fruits de mer dans les assiettes. C’est un beau souvenir. Notre voyage avec nos gars a été des plus agréables. Ce sont maintenant de vrais partenaires de voyage, avec leurs
opinions et leurs décisions. Je suis fière de mes deux anges !
Fait cocasse :
je participe à une séance de yoga en espagnole afin de vivre pleinement la vie de travailleur
canadien à l’étranger.
Avec mon espagnol minimal, je me retrouve dans les positions les plus étranges sous l’œil amusé du professeur !
Parc à Lima où les chats sont dorlotés |
Nous prenons un peu de temps à Lima afin d’organiser notre deuxième portion de voyage. Nos plans n’étaient
pas encore faits et faire notre choix! Le « parc aux chats » est une découverte intéressante dans une place
centrale de Lima. Les chats y sont nourris, les gens leur amènent des gâteries supplémentaires et tous les dorlotent.
La visite de la vieille portion de la ville le dimanche alors que
les rues sont fermées est une expérience intéressante. J’observe tous ces gens qui font leurs emplettes dans les divers étalages vendant des vêtements, de la
nourriture (dont des escargots immenses !),
des statuettes, de la musique et autres. Le jeu des couleurs, les visages variées, les enfants qui courent :
c’est comme un grand ballet. J’aime avoir un coup d’œil sur la vie
quotidienne des gens – plus que de visiter des musées. D’ailleurs, nous n’en visiterons aucun à Lima !
Finalement, nous partirons pour les montagnes,
vers le nord. Un trajet de bus de huit heures pour cette fois.