vendredi 24 avril 2015

Pérou (partie 3) : Aguas Calientes et Lima




Aguas Calientes
Aguas Calientes est une ville intrigante. Elle nichée dans une vallée, entourée de rochers immenses. Elle est bordée par une rivière bouillonnante, surtout en saison des pluies où nous nous trouvons.  Une autre rivière, de moindre envergure la traverses et plusieurs ponts permettent de rejoindre les deux parties de la ville. Les rues sont toutes en pentes et en escaliers, s’étendant vers les montagnes avoisinantes. Jai juste envie de my aventurer pour voir où elles se terminent ! Félix-Antoine perd même patience à un moment et demande si je ne pourrais prendre une seule rue et marcher droit.

Vue de notre fenêtre de chambre à Aguas Calientes
La rue la plus plane longe la rivière. Une multitude de restaurants et dhôtels de toutes les gammes la borde des deux côtés. Cest une des artères principales mais le train y circule au lieu des voitures ! Un grand train de marchandises et de passagers dont la fin des rails se termine au bout de la rue. Cest fascinant de voir lentrelacement des résidents, des touristes, des marchants avec le train, les carrioles de toutes sortes, les chiens et les chats. Je peux admirer le tout de notre fenêtre de chambre à l’Écopacker qui donne sur cette rue.

Temple du soleil au Machu Pichu
Cest dabord la ville dentrée du Machu Pichu et la majorité des voyageurs sarrêtent peu pour la visiter. Nous suivrons les indications pour se rendre au lieu de culte en autobus et redescendre à pied, sur le sentier tortueux. Notre journée au Machu Pichu sera la plus pluvieuse du voyage ce qui ne nous empêchera pas den admirer tous les aspects. En fait, nous nous retrouvons souvent seuls en face de ces merveilleux vertiges ce qui serait tout à fait impossible en haute-saison touristique. Ce qui me frappe cest surtout lampleur du site et son emplacement, ci-haut dans les montagnes. La vie devait être hiérarchique et bien organisée pour survivre aussi loin de tout. Nous visitons, livre à la main, et tentons de comprendre limportance des ouvrages, comment ils ont été construits et lorganisation de la vie dans cette ville.

Machu Pichu dans les nuages 
Les nuages nous enveloppent pour tout à coup se dégager et nous permettre de voir la magnitude du site. Ils se logent alors dans les montagnes qui nous entourent et nous avons limpression de flotter dans les airs. Que cest beau !

Le chemin du retour sillonne la montagne dans ce quils appellent la jungle Inca. Cest le plus près que nous irons de la forêt tropicale à cause de la saison des pluies. Les routes sont impraticables pour se rendre dans les régions tropicales du Pérou. Cest un aperçu qui me donne encore plus envie de me rendre en forêt tropicale pour un bon moment. Cest un autre rendez-vous manqué mais je vais y aller un jour !!

Souper sur une terrasse à Baranco



Une bonne nuit à Cusco et nous prenons lavion pour Lima. Nous évitons ainsi les 23 heures dautobus dans les routes en zigzag. Nous atterrissons chez une amie de Stéphane qui habite Lima dans le cadre de son travail. Cela nous donne un sursis pour se retrouver tranquillement en famille avant que les gars nous quittent pour revenir à Gatineau. Nous prenons notre dernier souper sur une terrasse du quartier de Baranco, avec vue sur la mer et fruits de mer dans les assiettes. Cest un beau souvenir. Notre voyage avec nos gars a été des plus agréables. Ce sont maintenant de vrais partenaires de voyage, avec leurs opinions et leurs décisions. Je suis fière de mes deux anges !

Fait cocasse : je participe à une séance de yoga en espagnole afin de vivre pleinement la vie de travailleur canadien à l’étranger. Avec mon espagnol minimal, je me retrouve dans les positions les plus étranges sous l’œil amusé du professeur !

Parc à Lima où les chats sont dorlotés
Nous prenons un peu de temps à Lima afin dorganiser notre deuxième portion de voyage. Nos plans n’étaient pas encore faits et faire notre choix! Le « parc aux chats » est une découverte intéressante dans une place centrale de Lima. Les chats y sont nourris, les gens leur amènent des gâteries supplémentaires et tous les dorlotent. 

La visite de la vieille portion de la ville le dimanche alors que les rues sont fermées est une expérience intéressante. Jobserve tous ces gens qui font leurs emplettes dans les divers étalages vendant des vêtements, de la nourriture (dont des escargots immenses !), des statuettes, de la musique et autres. Le jeu des couleurs, les visages variées, les enfants qui courent : cest comme un grand ballet. Jaime avoir un coup d’œil sur la vie quotidienne des gens plus que de visiter des musées. Dailleurs, nous nen visiterons aucun à Lima !


Finalement, nous partirons pour les montagnes, vers le nord. Un trajet de bus de huit heures pour cette fois.

vendredi 17 avril 2015

Voyage au Pérou (partie 2): Cusco et Ollantaytambo

Cusco est une ville accueillante. Nous dénichons un autre « backpakers hostels » chaleureux, après quelques tribulations entre hôtels quatre étoile et trous à rats. Nous occupons une chambre de six dortoirs avec un autre couple. C'est propre et confortable. Ce sera une bonne nuit de pur sommeil! Le Pariwana vise une clientèle jeune avec des tours organisés disponibles sur place, un bon resto abordable,et des soirées thématiques. Le thé est disponible en tout temps!

Visite au marché artisanal
Après nous être bien installés nous sortons pour faire ce que nous pensions être une petite visite mais qui sera finalement une de nos plus longues journées. Quoiqu'en basse saison, la ville grouille et les touristes sont bien présents créant une ambiance que nous retrouvons avec plaisir (pour l'avoir vécu dans d'autres voyages). C'est plaisant de s'arrêter sur une place marchande et de partir chacun à la recherche d'un objet qui nous ferait plaisir ou encore pour offrir  en cadeau. Nous nous sentons à l'aise au Pérou. Les gens sont accueillants. Il n'y a pas de réticence à entrer en relations ou à se déplacer librement. Pour moi, c'est rafraichissant après nos voyages en pays arabe où je me sentais moins libre. Pour les gars, il y a le pays mais aussi les années qui passent. Ils sont autonomes, ils expriment leurs opinions et ils interagissent beaucoup plus avec nous et avec les gens. Dans une situation hors du quotidien, comme en voyage, nous remarquons tous les changements. Vive les aventures!

Marché central
C'est Alexandre qui prends les reines pour nous guider sur le circuit proposer dans le livre de voyage, hors des routes touristiques habituelles. Je savoure les découvertes: des couleurs, des visages, des gestuelles, des formes, etc. Au marché central, nous sommes submergés par le monde, les odeurs et la variété. C'est magnifique! D'ailleurs, je mettrai une heure le lendemain matin pour aller chercher deux bouteilles d'eau. Il y a trop à voir, à sentir et à expérimenter.

 Les rues sont souvent pavées, en pentes, et les bâtiments très anciens. Nous terminons le circuit à l'entrée d'un site touristique archéologique qui coûte une petite fortune - faut dire que le billet est bon pour plusieurs endroits sauf que nous manquerons de temps pour les voir. Nous optons pour un tour d'équitation. Les chevaux et les guides sont ordinaires mais la campagne est magnifique! Nous visitons un site avec des grottes ainsi que des ruines Incas. Au retour, nous mettons le cap sur le Christ blanc avant d'être très chanceux pour mettre la main sur un taxi. C'est une vieille voiture qui sonne la ferraille. Impressionnant qu'elle roule encore! En tout cas, le chauffeur connait bien la ville et il nous ramène à notre hôtelque nous pensions être dans la direction opposée !

Le Christ Blanc
Nous savions bien que nous étions en saison des pluies mais c'est notre première averse lorsque nous sortons pour le souper. Ce ne sera pas la dernière! Nous mangeons dans un resto charmant décoré sous le thème des contes. Nous réalisons que nous n'avons pas encore dormi deux nuits de suite au même endroit et ce sera encore le cas jusqu'à ce que nous revenions à Lima pour le départ de nos deux gars, après douze jours de voyage!

Je tombe sous le charme d'Ollamtaytambo. Alors que la majorité des touristes passent rapidement en bus nolisés pour visiter une grande ruine Inca, nous y prenons plutôt une chambre pour la nuit et passons la journée à visiter les lieux. Le village porte les traces visibles de la présence Inca avec ses canaux, les pontaux en pierres instables et ses rues très étroites. Nous visitons quelques ruines à flanc de montagne. Notre visite se déroule en amoureux puisque les deux gars avaient besoin de relaxer un peu. Quel plaisir de pouvoir leur laisser un peu d'argent et d'avoir le loisir de faire ce qui nous plait! Je suis émerveillée de les voir. À notre retour, nous constatons que Félix-Antoine s'est promené dans les grandes ruines Inca en se faufilant parmi les touristes! Il a adoré sa visite. Nous nous sentons en confiance dans ce pays.
Canaux à Ollantaytambo

Nous sommes vraiment des gens de plein air! Le départ pour notre deuxième randonnée le lendemain nous enchante. Contrairement au canyon de Colca, nous avons réservé ce circuit à l'avance. Nous ne le referions pas (en tout cas, pas en basse saison) parce qu'il y a plusieurs offres intéressantes sur place et à moindre coût. Nous devons toutefois reconnaître que nous serons très bien servis, dans le luxe avec des tentes pour deux, une tente cuisine et de la nourriture de qualité en abondance élément indispensable avec deux ados!

Randonnée sous une légère pluie
Nous débutons par attendre les mules afin d'y installer le bagage pour ensuite se diriger vers le village de Socma que nous traverserons. Le paysage est verdoyant, le soleil est de la partie et le guide est bien sympathique. Cette randonnée est relaxante comparativement à la marche dans le canyon. Nous en profitons pleinement. Nous grimpons vers un col que nous atteindrons le lendemain. En mi-après-midi une faible pluie débute. Comme il fait chaud, nous ne nous en plaignons pas, c'est même rafraichissant! Le guide semble plus incommoque nous. D'ailleurs, il modifiera notre itinéraire de départ pour ne pas dormir sur le plateau invoquant la sécurité mais nous pensons surtout qu'il n'aime pas la saison des pluies.
Photo de groupe avec notre guide et sa famille

Nous voyageons avec toute sa famille. Cela ajoute au charme! Il est le plus vieux, à 34 ans, et il embauche ses frères et sœurs pour aider avec les bagages et les mules, pour cuisiner et pour la sécurité. Nous soupçonnons que c'est également un moment pour se retrouver. Ils ont l'air d'avoir du plaisir ensemble. En plus d'être la période des Fêtes, ce sont les vacances d'été pour eux. Le plus jeune membre de la famille a douze ans!

Collation d'après-midi
Nous mangeons bien. Le guide nous donne chacun un sac de collation, nous avons droit à un lunch chaud sous la tente, une collation de fin d'après-midi (souvent du popcorn et de la pâte frite avec du fromage à l'intérieur miam!!!) et un repas du soir toujours bon. Le cuisinier est très actif avec son unique rond au propane! Comme nous marchons (trop) rapidement, nous devons prendre des pauses régulièrement pour attendre les mules. Nous avons le temps d'admirer le paysage. Le guide allonge même la randonnée pour rejoindre un petit sommet le deuxième jour. Même à 4 600 mètres d'altitude, la végétation est semblable à une plaine herbeuse.

En après-midi du deuxième jour nous atteignons un plateau avec d'immenses rochers qui sortent de terre. On se penserait dans les Highlands et dans le roman de Diana Gabaldon! Le ciel est gris et il pleut par moment. C'est ici que le guide décide de pousser un peu au lieu de profiter de ce paysage. Nous redescendrons le plateau pour aller dormir tout près d'Ollantaytambo. Le paysage est beau sauf que nous en profitons moins que nous l'aurions voulu à cause de la fatigue.

Carrière Inca
Le dernier arrêt de la journée est tout de même impressionnant. Nous débouchons dans une ancienne carrière Inca, un endroit où ils travaillaient la pierre brute de la montagne en longues colonnes qui étaient ensuite acheminées à Ollantaytambo pour la construction des bâtiments. Un tombeau fait état de quelques os qui nous sont présentés comme des vestiges mais nous avons des doutes ! Il pleuvra toute la nuit et le lendemain le dessus des montagnes sera couvert de neige. Cest magnifique !
Sommets enneigés au petit matin
Lautonomie vient avec un besoin dindépendance. Nous le vivons à plein lorsquAlexandre décide, sans nous en parler davance (évidemment !) de devancer le groupe et de nous attendre au village. Nous nous inquiéterons de lui durant les derniers deux heures de la randonnée ! Il faut attendre les mules et le bagage. Finalement, il nous attendait sur la place, bien relaxe, même sil a reçu un accueil furieux de ma part !!


Nous déambulons à Ollantaytambo avant dembarquer sur le train qui nous amènera à Aguas Calientes, la ville dentrée pour le Machu Pichu. 

Toutes les photos dans mon album Facebook accessible à tous.

Phanie xx


dimanche 12 avril 2015

Voyage au Pérou - chapitre 1: Arequipa et le canyon de Colca

Quel périple pour enfin arriver à Aréquipa! D'abord 8 heures d'avion à partir de Toronto, arrivé à Lima aux petites heures du matin devant un hôtel qui a l'air inhabité. Une chance que le chauffeur de taxi réveille la jeune préposée qui nous ouvre la porte sur une chambre où se trouve trois carcasses de grosses coquelles. En plus du bruit de la rue, la nuit sera fort courte. Et que dire de la suivante! Seize heures dans un autobus à priori très confortable mais qui tangue dans des courbes qui n'en finissent plus. Mal de cœur assuré pour moi ! Par chance, les gars s'en tirent mieux et arrivent relativement frais à Aréquipa.

Habits traditionnels colorés
La routine du voyage s'installe rapidement: organiser notre transport et trouver un endroit ou dormir. Nous partirons pour Cabanaconde à 3 heures du matin, seul départ possible. Nous voyageons en basse saison et les départs sont moins fréquents; les touristes aussi! La visite d'un grand monastère nous réconcilie avec le voyage et permet d'oublier la fatigue. Nous dégustons également un fruit savoureux, très rouge, avec une pelure verte à écailles pour quelques sous chacun.

Nous partons à la noirceur et montons les montagnes les unes après les autres zigzaguant et en tanguant d'un bord et de l'autre. Échaudée de l'expérience de la veille, j'observe le paysage et ne ferme pas l'œil. C'est magnifique! (ce sera mon mot fétiche pour le voyage...). La mine qui émerge de la noirceur comme une étincelle de lumière est imposante. Les phares des camions que nous suivons, dépassons et croisons le sont dautant plus. Nous monterons jusqu'à 5 000 mètres avant de redescendre sur l'autre versant. Tôt le matin, la température descend drastiquement dans le bus. Dans son rêve, Alexandre croit que c'est l'air climatisé qui est trop intense!

Nous arrivons à Cabanaconde plus tard que prévu puisque le bus s'arrête à tous les instants pour embarquer ou déposer un villageois ou une villageoise. Les habits de ces dernières sont souvent un mélange de tradition et de modernité. Je suis fascinée et je me verrais passer quelques temps dans la région pour en faire le sujet d'un photoreportage: je rêvasse! Nous arrivons tout de même un peu exaspérés par le manège.

Auberge colorée et sympatique
L'auberge qui nous accueille est charmante et l'aubergiste l'est tout autant. Il est jamaïcain. Il offre quelques semaines de son temps comme employé. Il nous accueille avec le sourire, un bon anglais et même un peu de français; tout en blaguant sur l'affiche Tom Hortons. Nous logeons dans un dortoir confortable à six lits, le resto sert une pizza sur feu de bois savoureuse et le petit déjeuner est servi sur la terrasse avec vue sur les montagnes. De plus, il inclut un œuf et des crêpes pour les estomacs de nos deux ados. Nous sentons que nous atterrissons réellement depuis notre départ trois jours auparavant. Nous avons quelques heures pour aller voir les condors, oiseaux rares de la région. Nous sommes chanceux den observer trois! Nous anticipons également la marche qui débutera le lendemain. Le canyon semble bien profond

Départ vers le fond du canyon
Encouragé par notre hôte, nous quittons pour une randonnée légèrement plus longue que ce que les touristes font habituellement. Fait inusité: un chien nous adopte et nous suivra toute la randonnée. Il aboie même contre les gens que nous croisons. Il est très affectueux et les gars sont très contents de l'avoir comme compagnon. La descente est abrupte sur 1 000 mètres de dénivelé. Le sol est sec et poussiéreux même si c'est la saison des pluies. Les cactus sont en fleurs. C'est magnifique! Nous atteignons le fond du canyon et un mignon resto pour le lunch. Nous nous payons n bon moment de repos avant de poursuivre. Les jambes sont en compote. Nous sommes le 31 décembre. Nous devons remonter 800 mètres avant d'atteindre le village de Tapay que nous visons pour la nuit. Un endroit joli, blotti dans la montagne et le couple qui nous accueille est sympathique. C'est vraiment dommage que notre espagnol soit si limité parce que j'aurais aimé en savoir plus sur eux. L'homme de la maison entretien un beau jardin! Il est aussi bien fier de la douche chaude qu'il nous offre. Un tuyau, le roc de la montagne et....de l'eau chaude!!! Nous savourons. Tout comme l'énorme steak d'alpaca qu'ils nous cuisinent, ensemble. Le couple a l'air amoureux, malgré la vie qui na certainement pas été douillette et leur âge avancé. Cest magnifique !
Oasis de Sanguale, tout au fond

En plus du dénivelé, l'altitude a ses effets. Félix-Antoine se tape un mal de tête. Alexandre n'a pas faim (tout à fait anormal!!). En plus du dénivelé, de la poussière et de la chaleur, nous sommes crevés. Nous serons couchés tôt pour le changement d'année!

Félix-Antoine a toujours mal à la tête quand nous débutons la descente vers l'oasis de Sanguale. Le paysage est impressionnant. Nous contemplons le sentier qui remonte à Cabanaconde de l'autre côté. Il semble bien long. Arrivés à l'oasis, nous nous trempons dans les piscines alimentées par l'eau naturelle des cascades. C'est magnifique! Nous en profitons moins que nous aurions pu avec Félix-Antoine qui se sent vraiment mal et Alexandre qui n'a pas faim. Les trois hommes font la sieste pendant que je gribouille un peu. Il y a des lustres que je n'ai pas fait de dessin. Mon sketch est sommaire mais je me sens satisfaite.

Trois randonneurs fatigués
Les plans sont de remonter à Cabanaconde même si nous aurions pu dormir à l'oasis. Le confort de l'auberge nous attire. À cause de nos réservations pré-voyage nous n'avons pas le luxe de passer une nuit de plus dans la région, malheureusement. La remontée est exténuante pour Félix-Antoine qui a la tête qui veut exploser et un mal de cœur. Ce sera le plus tenace de nous quatre ! Les deux gars avaleront une barre de chocolat et un Gatorade ce soir-là après avoir dormir trois heures sans interruption. Ils resteront dans leur chambre jusqu'à 9 heures le lendemain. Alexandre nous dit qu'il a testé les limites de son corps!!


Nous quittons la région en mi-journée pour refaire le trajet de bus vers Aréquipa. Nous pensons relaxer un peu et même y passer la nuit mais apprenons que les bus pour Cusco ne sontque la nuit ! Nous avons tout juste le temps de prendre une bouchée au centre-ville. Le plat traditionnel inclut une soupe et un plat de poulet avec riz. C'est souvent assez bon mais Stéphane se tanne vite et nous ferons un 'upgrade' de resto rapidement dans le voyage - au profit de tout le monde puisque les mets sont bien plus savoureux!! Onze heures de trajet pour Cusco. Encore une fois, je ne dors pratiquement pas.


Phanie xx
Les suites dans les prochaines semaines!